L'almanach de l'Abbé Té. Décembre.

Par Michou BT









ON VOUS SOUHAITE UN ...




ET QUE CA MOUSSE !!!











ASTRES

Nouvelle lune le 9 à 18h40.
Pleine lune le 24 à 2h16.
Lever du soleil le 1er à 8h24, le 15 à 8h39, le 30 à 8h46.
Coucher du soleil le 1er à 16h55, le 15 à 16h52, le 30 à 17h01.









FRAI

Corégones, truites, ombles-chevalier.









DICTONS

Neige à la saint Nicolas donne froid pour trois mois.









CUEILLETTE

Pour votre déco de Noël vous pouvez trouver en ce moment,

du fragon,

du houx,

du gui.(attention les baies sont toxiques.)










RECETTE

Grillade des mariniers.
En quelques mots ...
"La grillade des mariniers" est issue d'une recette traditionnelle des mariniers qui empruntaient le Rhône. Comme chacun sait (ou pas), tous les navigateurs aiment se mettre à table et y passent même un certain temps. Ils ne savent, en revanche, pas très bien à quelle heure ils pourront le faire. La cuisine qui les attend ou qu'ils préparent eux-mêmes est donc essentiellement ""mijotée"". La recette qui suit peut encore cuire un peu plus. Ça n'est pas très important."





Ingrédients pour 6 personnes:
1,2 kg de bœuf à braiser (paleron par exemple),
1 kg d'oignons jaunes,
1/2 verre d huile,
1 verre de vinaigre de vin vieux,
1 litre de vin de côtes-du-rhône,
sel et poivre du moulin.


Préparation
Couper le paleron en tranches assez fines.
Eplucher et émincer finement les oignons.
Dans le fond de la cocotte verser l'huile et disposer une couche d'oignons.
Recouvrir avec les tranches de paleron, puis avec les oignons.
Recommencer plusieurs fois.
Terminer par les oignons.
Saler et poivrer.
Mouiller avec le vinaigre et le vin.
Couvrir la cocotte.

Faire cuire à feu doux pendant 3 heures au moins.

Servir à même la cocotte avec une purée de pommes de terre ou des coquillettes."








LE POISSON DU MOIS

Le nase (hotu)

Le nase se reconnaît à son corps allongé, élancé, bien adapté à la vie en plein courant et à sa bouche de forme caractéristique.
Le corps est gris à blanc argenté, avec des reflets bleutés sur le dos. A l’exception de la dorsale, les nageoires sont rougeâtres à carrément rouges, l’intérieur de la cavité ventrale est noir. Le nase vit surtout dans les secteurs moyens des rivières, dans une eau bien courante, mais il peut s’adapter à la vie en eau stagnante et peuple à ce titre des lacs de barrage. Il forme des bancs populeux pouvant compter plusieurs centaines d’individus, bien visibles depuis les berges. En effet, les poissons se mettent souvent si.lr le flanc pour ramasser leur nourriture sur le fond et leur présence est alors trahie par les éclairs argentés que lancent leurs flancs. Sauf dans leur prime jeunesse, les nases se nourrissent presque exclusivement d’algues et de bacillariophycées et ce à longueur d’année. On reconnaît les stations où ils sont passés aux bandes claires, nettoyées de leur couverture végétale, sur les pierres. Le nase vient à maturité entre 3 à 4 ans. Il fraie dans les raidiers du secteur supérieur des rivières et des ruisseaux. Les mâles se couvrent alors de tubercules de fraie blancs. La fraie se déroule de mars à mai et les poissons entreprennent des migrations plus ou moins longues pour gagner les frayères. Les bancs reproducteurs sont importants ; la fraie elle-même, tapageuse. Les alevins ont d’abord une bouche en fer à cheval qui se redresse au fur et à mesure qu’ils grandissent.
La chair du nase n’est pas de première qualité et elle est truffée de petites arêtes. Le poisson constitue pourtant une proie appréciée des pêcheurs et compte à juste titre parmi les espèces d’intérêt économique.

Longueur: 25—40 cm, maximum 50 cm.
Poids: 0,3—1 kg, exceptionnellement jusqu’à 2 kg.
Fécondité : 2500—6500 oeufs par kg de poids de la femelle.
Age: 15—18, maximum 20 ans.
Distribution: rivières d’Europe, de la France jusqu’à l’U.R.S.S. Manque dans les péninsules méridionales européennes, en Grande-Bretagne, au Danemark, en Scandinavie, dans le nord de la partie européenne de l’U.R.S.S. Manquait jusqu’à une époque récente dans l’Elbe, mais pénètre maintenant dans son cours inférieur par les canaux et les voies de communication.