La Playmate du MoisLe Dicton Foireux du MoisLe Petit Coin Régional du MoisLa Cité de CarcassonneVolume 21. L'Architecture de la CitéL'art militaire a fortement influencé l'architecture de la Cité de Carcassonne.
Son système de défense est exceptionnel par sa dimension, sa complexité et la qualité de sa conservation.
C'est la plus grosse forteresse d'Europe.
a. Un Système de DéfenseLes parties remarquables de la Cité comprennent les 2 enceintes et plusieurs bâtiments :
1. La Porte Narbonaise et la barbacane Saint-Louis ;
2. La Porte et la barbacane Saint-Nazaire ;
3. La Porte d'Aude ;
4. la Porte du Bourg et la barbacane Notre-Dame ;
5. Le Château Comtal entouré d'un fossé et construit le long de l'enceinte intérieure ;
6. La barbacane de l'est protégeant l'entrée du château ;
7. La barbacane de l'Aude aujourd'hui détruite
8. L'Église Saint-Nazaire ;
Le matériau utilisé pour la constructions des enceintes et des tours, est la pierre dont
est constitué le plateau sur lequel est édifié la Cité.
Il s'agit de grès ou de molasse de Carcassonne qui a été extraite du plateau même ou des collines environnantes.
Deux enceintes entourent la Cité, séparées par un espace plat : le lices.
Ce système comportait, à l'époque de sa mise en œuvre, de nombreux avantages défensifs.
Les lices permettait d'attaquer les assaillants selon 2 lignes de tirs et l'enceinte extérieure, si elle était franchie, ralentissait
les assaillants et les divisait, ainsi les assaillants, une fois parvenus dans les lices, étaient
particulièrement vulnérables dans cet espace dépourvu d'abri.
De plus, les lices permettaient aux cavaliers de combattre facilement.
On distingue les lices basses, situées au nord et allant de la de la porte Narbonnaise à la porte de l'Aude où se trouvent
les enceintes les plus anciennes datant des Wisigoths et les lices hautes, situées au sud, où se trouvent
les murailles les plus récentes construites sous Philippe III le Hardi.
b. Les Constructions Gallo-Romaines
La première enceinte, construite sur un éperon rocheux, date de l'époque gallo-romaine
et elle permettait de dominer la vallée et le cours de l'Aude.
Les soubassements de cette enceinte originelle sont encore visibles depuis la lice.
Elle est construite à l'aide de grosses pierres et d'un mortier très dur, et le mur était épais de deux à trois mètres.
Cette enceinte avait un périmètre de 1 070 m et protégeait une ville de sept hectares.
Elle est constituée de moellons réguliers et de rangées de briques.
Ces briques assuraient la stabilité de la construction grâce à leur flexibilité et rattrapaient les éventuels affaissements
Il existe encore 17 tours d'origine gallo-romaine plus ou moins remaniées sur les
trente tours que comportait initialement cette enceinte.
Une seule tour était de plan rectangulaire, la tour Pinte.
Les autres tours étaient reconnaissables dans les remparts ouest de la Cité grâce à leur
forme en fer à cheval à l'extérieur et plate à l'intérieur.
La partie inférieure des tours, dont le diamètre est compris entre 4,50 et 7 m, est constituée
de maçonnerie pleine qui donnait une assise particulièrement solide.
Les niveaux supérieurs comportent de larges ouvertures cintrées qui donnaient une grande efficacité aux armes de jet des défenseurs.
Un système de fenêtre basculante assurait la défense et la protection de ces larges ouvertures.
Les tours étaient recouvertes de tuiles plates à double rebord. La hauteur des tours était comprise entre 11,65 m et 13,70 m.
c. Les Ouvrages de l'Époque MédiévaleDurant le XIII
e siècle, les rois de France ordonnèrent la construction d'une seconde enceinte extérieure autour de la Cité.
Les tours sont rondes, souvent basses et dépourvues de toiture pour n'offrir aucun abri à des assaillants
qui les auraient conquises contre les tirs venus de l'enceinte intérieure.
L'enceinte est entourée d'un fossé sec sauf aux endroits où le dénivelé ne rend pas cette défense nécessaire.
L'espace entre les deux enceintes est aménagé en lices qui sont utilisées en temps de paix pour les manifestations en tous genres.
Les murailles atteignent une hauteur de 10 à 12 mètres.
L'enceinte intérieure est modernisée sous Philippe III Le Hardi et Philippe IV Le Bel.
L'entrée Narbonnaise, la Porte de Saint-Nazaire et la tour du Trésau sont construites et ces édifices sont caractérisés
par la hauteur impressionnante de leurs murs et l'emploi de pierres à bossage.
La construction de l'enceinte est plus complexe et repose sur des fondations plus profondes
que l'enceinte gallo-romaine car elle atteint la roche du plateau.
Système des hourds
La réalisation de l'enceinte extérieure et des lices a nécessité de décaisser le terrain naturellement pentu.
Une partie des soubassements extérieurs de l'enceinte gallo-romaine ont été mis à nu
par ce terrassement et a dû faire l'objet d'une consolidation.
Le chemin de ronde permettait de faire tout le tour de la Cité en traversant les tours.
Au Moyen Âge, la courtine est élargie grâce à un système de charpente en bois suspendu créant un abri au-dessus du vide.
Ce système placé à cheval sur le rempart du nom de hourd permettait aux arbalétriers de tirer avec précision au milieu des lices.
Des échauguettes sont construites sur la saillie de certaines murailles comme l'échauguette de la Vade.
Les tours médiévales diffèrent des tours Wisigoths tout en gardant leur forme extérieure caractéristique
avec une façade extérieure bombée et une façade intérieure plate.
Les échelles de bois sont remplacées par des escaliers intérieurs en pierre.
La base des tours est fruitée, c'est-à-dire renflée afin que les projectiles ricochent sur la tour
et se retournent contre les assaillants situés au pied de la muraille.
2. Les Monuments Historiques
Les Portes
L'enceinte est percée de quatre portes principales donnant accès à l'intérieur de la Cité.
Les portes sont réparties aux quatre points cardinaux.
a. La Porte Narbonnaise
La porte Narbonnaise, située à l'est, est construite vers 1280 durant le règne de Philippe Le Hardi.
Elle doit son nom à son orientation vers Narbonne.
Viollet-le-Duc reconstitue le crénelage et le toit en ardoise de 1859 à 1860 et la dote
d'un pseudo pont-levis qui n'existait pas à l'origine.
Elle est constituée de deux tours imposantes renforcées par des becs destinés à détourner les tirs des assaillants.
La porte est protégée par une double herse renforcée par un assommoir et des meurtrières.
Ces tours possèdent trois étages sur rez-de-chaussée.
Le rez-de-chaussée et le premier étage sont voûtés alors que les étages supérieurs comportent un simple plancher.
La tour nord possède un caveau pour les provisions tandis que la tour sud contient une citerne d'eau, permettant
de faire face aux besoins des défenseurs de la tour pendant un siège de longue durée.
Au-dessus de cet ensemble se trouve une niche à couronnement tréflé dans laquelle est placée une statue de la Vierge.
Cette porte est protégée par la barbacane Saint-Louis qui se trouve face à elle.
Une échauguette située à droite de la porte permettait un tir direct sur les assaillants si ceux-ci parvenaient à prendre la barbacane.
b. La Porte Saint-Nazaire
Au sud, la porte Saint-Nazaire est aménagée dans la tour du même nom, l'une des deux tours carrés de la Cité.
C'est un dispositif de défense complexe.
L'ouvrage était très abîmé et Viollet-le-Duc le reconstitua entre 1864 et 1866.
La tour protège la cathédrale Saint-Nazaire située juste derrière à 25 mètres dans la Cité.Elle est équipée de quatre échauguettes et le passage donnant accès à la lice et à la Cité comporte un coude de 90°.
Chaque entrée de ce passage est protégée par des systèmes de défense : mâchicoulis, herses et vantaux.
La tour possède deux étages bien aménagés pour le stationnement de la garnison avec une cheminée et des corps de placard.
La plate-forme couronnant la tour permettait de recevoir un engin de guerre à longue portée.
c. La Porte d'AudeÀ l'ouest, la porte d'Aude fait face au fleuve du même nom et est située près du château comtal.
Cette porte se prolonge par la barbacane de l'Aude détruite en partie en 1816 pour construire l'église Saint-Gimer.
Seule la rampe entourée de murs crénelés subsiste.
Le système défensif de cette porte était complexe.
Des hautes arcades cachent des fausses portes ne menant nulle part : ce dispositif était destiné à tromper l'ennemi.
De plus, de nombreux couloirs en lacet possèdent différents paliers créant une souricière dans laquelle
les assaillants se trouvaient bloqués et pouvaient être attaqués de toutes parts.
La porte de l'Aude combine des systèmes de défense passive et active d’une grande sophistication.
La rampe, qui partait de la barbacane disparue, donne accès à cette porte.
Elle monte la pente raide de l'ouest en faisant des lacets et traverse une première porte puis une seconde porte.
L'avant-porte défend cet accès, situé entre l'enceinte intérieure et extérieure.
L'enceinte intérieure est à cet endroit surélevée et épaulée d'un triple contrefort construit au XIIIe siècle.
La porte proprement dite est d'origine Wisigothe avec son plein cintré alterné de briques.
Au-dessus de l'entrée, se trouve une baie et une bretèche massives qui ne sont pas d'origine féodale
mais ont été ajoutées par Viollet-le-Duc lors de sa restauration.
d. La Porte du Bourg ou de Rodez
Au nord, la porte du Bourg ou de Rodez donnait sur l'ancien bourg Saint-Vincent.
Elle est directement creusée dans l'enceinte et était défendue par la barbacane Notre-Dame et la tour Mourétis.
La porte, assez modeste, est percée dans les remparts entre deux tours.
Elle possède très peu de défenses.
À l'époque des Wisigoths, la porte était protégée par une sorte d'avant-corps dont une muraille
se prolongeait vers le bourg Saint-Vincent.
Cet édifice a été remplacé par la suite par une barbacane sur l'enceinte extérieure, la barbacane Notre-Dame.
Le Château Comtal et la Basilique Saint-Nazairea. Le Château ComtalLe Château Comtal est adossé à l'enceinte intérieure ouest à l'endroit où la pente est la plus raide et à été construit en deux temps.
Il possède un plan en forme de parallélogramme allongé du nord au sud et est percé de deux issues
à l'ouest du côté de la porte de l'Aude et à l'est du côté intérieur de la Cité.
Sa construction est lancée par Bernard Aton IV Trancavel durant l'époque romane aux alentours de 1130 pour remplacer
un château primitif probablement situé à l'emplacement de la porte Narbonnaise.
Le château est constitué de deux corps de bâtiment en L dominés par une tour de guet, la tour Pinte.
Au nord se trouve une chapelle castrale dédiée à la vierge Marie dont il ne reste aujourd'hui que l'abside.
Seule une palissade séparait le château du reste de la Cité.
Durant l'époque royale, entre 1228 et 1239, le château est complètement remanié devenant une forteresse à l'intérieur de la Cité.
Une barbacane comportant un chemin de ronde et un parapet crénelé barre l'entrée du château juste
avant le fossé qui l'entoure complètement jusqu'à l'enceinte intérieure.
La porte d'entrée du château encadrée par deux tours est constituée d'un mâchicoulis, d'une herse et de vantaux.
Le pont d'entrée est composé d'une partie en pont dormant, suivi d'une partie comportant un pont basculant
et un pont levis actionné par des contrepoids près de la herse de la porte d'entrée.
Les murailles remplacent la palissade originelle et entourent complètement les bâtiments.
Un système de hourds reposait sur l'enceinte telle que l'a reconstitué Viollet-le-Duc.
Le château et son enceinte comportent 9 tours dont 2 sont d'époque wisigothe : la tour de la chapelle et la tour Pinte.
La tour Pinte est une tour de guet carrée, la plus haute de la Cité.
Toutes les autres tours ont des dispositions intérieures et extérieures identiques, car construites en même temps aux XIIe siècle.
Ces tours sont constituées de trois étages et d'un rez-de-chaussée.
Le rez-de-chaussée et le premier étage comportent un plafond voûté tandis que les étages supérieurs sont dotés de simples planchers.
La communication entre les étages se fait par le biais des trous servant de porte-voix dans les voûtes et les planchers.
Des hourds reconstitués par Viollet-le-Duc ornaient vraisemblablement l'enceinte
et les tours comme le montre la reconstitution actuelle.
L'accès du château mène à une cour rectangulaire entourée de bâtiments remaniés
de nombreuses fois entre le XII
e et le XVIII
e siècle.
Les murs nord et est de la cour sont flanqués de simples portiques tandis qu'au sud et à l'est se trouvent deux bâtiments.
Celui du sud contient les cuisines et permet d'accéder à une seconde cour.
Elle contenait un bâtiment aujourd'hui détruit mais ou sont encore visibles les emplacements
des poutres du plancher du premier étage ainsi que plusieurs fenêtres.
C'est aussi dans cette cour que se trouve la tour Pinte.
b. La Basilique Saint-NazaireLa basilique Saint-Nazaire, construite en grès (parement extérieur), est une église d'origine romane
dont les parties les plus anciennes remontent au XIe siècle.
Sur son emplacement s'élevait à l'origine une cathédrale carolingienne dont il ne subsiste, aujourd'hui, aucune trace.
À l'aube de l'apogée de l'art roman, c'est donc d'abord une simple église bénie et consacrée comme cathédrale par le pape
Urbain II en 1096 sous l'impulsion des Trencavel, qui lancent le chantier d'un nouvel édifice plus vaste.
De cet édifice ne subsistent que les deux premiers piliers de la nef et la crypte, dont l'état
dégradé donne à penser qu'il s'agissait d'un ouvrage antérieur.
Elle épouse le plan de l'ancienne abside.
Au XIe siècle, on édifie la nef actuelle, de six travées, qui fut laissée intacte lors des agrandissements de l'époque gothique,
qui par contre se traduisirent par la destruction du chevet roman du XIe siècle.
Le portail roman a quant à lui été entièrement refait au XIXe siècle lors des restaurations de Viollet-le-Duc.
La basilique est agrandie entre 1269 et 1330 dans le style gothique importé par les nouveaux maîtres de la région,
avec un transept et un chœur très élancés, un décor de sculptures et un ensemble de vitraux
qui comptent parmi les plus beaux du sud de la France.
Un prélat bâtisseur, Pierre de Rochefort, finança la construction d'une grande partie des décors et l'achèvement des voûtes.
Ses armoiries sont visibles dans le chœur, l'abside et le bras sud du transept, tandis que la chapelle
du collatéral nord contient le monument commémoratif de la mort du contributeur.
Un autre personnage, Pierre Rodier, archevêque de Carcassonne, possède son blason dans la chapelle du collatéral sud.
Les rénovations d'Eugène Viollet-le-Duc ont largement transformé l'extérieur de la basilique, mais l'intérieur
est le plus remarquable. Les deux styles, gothique et roman, se superposent sur les vitraux,
les sculptures et tous les décors de l'église.
Les façades comportent de nombreux vitraux des XIIIe et XIVe siècles : ceux-ci
représentent des scènes de la vie du Christ et de ses apôtres.
En 1801, l'église est déchue de son rang de cathédrale de Carcassonne au profit
de l'église Saint-Michel, située dans la bastide à l'extérieur de la Cité.
Ce transfert se déroule alors que la Cité est désertée par ses habitants au profit de la ville basse.
Elle devient basilique en 1898 octroyée par le pape Léon XIII.
Une communauté de chanoines vivait à proximité de la cathédrale avec une salle capitulaire et le dortoir
à l'est, le réfectoire et les cuisines au sud et les caves et écuries à l'ouest.
Mais l'ensemble des bâtiments sont démolis en 1792.
Un cloître s'élevait également au sud de l'édifice.
Son emplacement est aujourd'hui occupé par un théâtre de plein air établi en 1908.
3. Un Haut Lieu Touristique
Dès le XIXe siècle, la Cité de Carcassonne attire de nombreux érudits.
Ainsi, en 1905, 8 366 étrangers viennent visiter la Cité entre juillet et octobre.
En 1913, 50 000 touristes sont recensés. La Cité de Carcassonne devient au fil des années un lieu touristique très fréquenté.
Des boutiques et des commerces s'installent dans la Cité et de nombreuses cartes postales sont éditées.
Cet afflux touristique est un atout économique certain pour la ville de Carcassonne.
Mais, cette fréquentation, dont le pic est estival, a également de nombreux impacts négatifs sur le paysage,
les infrastructures, l'architecture et la vie de la commune.
Pour améliorer l'accueil des touristes et pour préserver l'environnement et les infrastructures, la ville de Carcassonne
et le Ministère de l'écologie et du développement durable ont mis conjointement en
place un programme d'actions appelé
opération grand site.
Cette opération vise à réhabiliter et à mettre en valeur la Cité et ses abords.
Aujourd'hui la Communauté d'agglomération du Carcassonnais cherche à augmenter
les revenus générés par les visiteurs de la Cité de Carcassonne.
Le problème majeur est que le flux de touristes limite son séjour à la visite de la Cité ou il passe une durée moyenne de 4h.
La ville basse ne bénéficie que très peu de l'attrait de la Cité car cette dernière
est un but d'excursion et non un lieu de vacances.
Cependant, la Cité reste sur le plan touristique un " produit d'appel " pour le reste de l'Aude, le Pays Cathare et le Carcassonnais.
Chaque année, la ville organise diverses animations au sein de la Cité :
- Le
festival de la Cité se déroule chaque été dans le théâtre Jean Deschamps au cœur de la Cité
et permet de découvrir plusieurs pièces de théâtre, opéra ou concerts.
- L'
embrasement de la Cité se déroule tous les ans le 14 juillet et constitue un feu d'artifice unique en
son genre attirant chaque année près de 700 000 spectateurs.
- Le
marathon de la Cité se déroule dans le cadre la Cité de Carcassonne et de ses alentours chaque début d'octobre.
- Les
Médiévales sont un spectacle de reconstitution médiévale qui se tient au mois d'août et comporte
des animations de rues et des tournois de chevaliers dans les lices.
Le classement de la Cité sur la liste du patrimoine mondial a permis d'augmenter le nombre de visiteurs depuis 10 ans.
Le nombre de visiteurs a été en nette augmentation entre 1990 et 2000.
Le nombre de visiteurs espagnols a beaucoup augmenté jusqu'à représenter 34 % des visiteurs en haute saison 2006.
4. La Gastronomie
La cuisine de Carcassonne est une cuisine typiquement du sud-ouest basée sur des produits
fermiers tels que les volailles et les légumes.
Ainsi, les spécialités de Carcassonne comme le jambonneau, les gésiers de volailles confits, le confit d’oie et de canard,
les petits carcassonnais, les chocolats de la Cité, les pavés de la Cité, le grès de la Cité
et les briques de la Cité, peuvent être dégustés en ville.
Les petits carcassonnais, les chocolats de la Cité, les pavés de la Cité, le grès de la Cité et les briques de la Cité sont des friandises
à base de sucre ou de chocolat que l'on peut trouver dans les boutiques de la cité de Carcassonne.
La région carcassonnaise offre d'autres spécialités comme les pâtés de foies d'oie ou de canard, la salade d'artichaut au foie sec,
le cassoulet (composé de haricots secs, de couennes et de viandes de porc, de saucisse et de
confits d'oie ou de canard) et les fricassées de haricots ou de fèves.
Le cassoulet de Carcassonne se différencie de ses homologues de Castelnaudary et de Toulouse par l'ajout de viande de perdrix.
D'autres spécialités sont proches du terroir languedocien comme les escargots à la Languedocienne (composés d'oignons, de jambon,
de tomates, et de persillade), la bourride de Bages, les bouillabaisses et le flan de Saint-Jean du Minervois
(composé de muscat de Saint-Jean, de miel des Corbières et d’œufs).
Plusieurs vignobles autour de Carcassonne produisent des vins de terroirs utilisés dans de nombreuses spécialités
comme les daubes ou civets au vin des Corbières ou du Minervois.
Ainsi, on retrouve près de Carcassonne le vignoble de Carbadès situé au nord, le vignoble des Corbières situé au sud-est,
le vignoble des Côtes de la Malepère qui entoure Carcassonne et le vignoble du Minervois au nord-est.
La distillerie Sabatier, fondée par Michel Sabatier en 1885 fabriquait la Micheline, une liqueur, et l'Or-Kina, un apéritif
.
En 2008, ils sont produits par la maison Cabanel.
Un joli site pour découvrir cette sympathique maison :http://www.societe-perillos.com/micheline.html La Recette du MoisLe Clafoutis aux Cerises
Ce clafoutis aux cerises est un des meilleurs que j'ai mangé depuis longtemps !!!
Il est issu des recettes du chef pâtissier Christophe Felder, une référence dans la gastronomie sucrée...
Son secret ? Une pointe de crème fraîche, un dès de rhum et un soupçon de cointreau,
pour un dessert moelleux et fondant à souhait !!!!!
Ingrédients : Pour le moule :30 g de beurre
50 g de sucre
Pour le clafoutis :500 g de cerises noires
4 oeufs
110 g de farine
90 g de sucre
50 g de crème fraîche entière
15 cl de lait
1 cuil. à soupe de rhum
1 cuil. à soupe de cointreau
1 sachet de sucre vanillé
1 noix de beurre
1. Préchauffez votre four à 200° C.
2. Dans un saladier, fouettez le sucre, le sucre vanillé et les oeufs
jusqu'à obtenir une préparation mousseuse.
3. Ajoutez la farine et mélangez .
4. Ajoutez le lait, la crème liquide et les alcools.
Mélangez vigoureusement. Vous pouvez utiliser un batteur électrique.
5. Beurrez et sucrez votre moule et versez-y les cerises.
Versez la préparation dans le moule en y déposant le beurre par petits morceaux dessus.
6. Enfournez le clafoutis pendant 30-40 min en surveillant bien.
Une fois cuit, sortez-le du four et dégustez chaud ou froid accompagné d'un petit cidre ou d'un vin blanc bien frais.
Bon Appétit !!!!
Les Dates à Retenir
Le 15 Août : L'Assomption
Le Beau Mec du Mois
La Vidéo du MoisRecord de fou !!!
http://www.koreus.com/video/guillaume-nery-trou-bleu-dean.html
À Bientôt !!!!