Dur de roder quand ça fraie...
Bonjour à tous,
De retour d'une petite promenade sur les bords velus de la Burne, armé de ma petite 9 pieds, je n'ai pu que constater que les carpes sont entrées en pleine fraie.
Ne voulant pas les déranger, je laisse à leurs ébats. Un poisson mort flotte au milieu des nénuphars ; c'est la fraie, chaque année il y a de la casse.
Mine de rien, ces bouillons dans l'eau ne sont pas pour arranger mes affaires, je décide donc de me promener sur les berges à la recherche d'un nouveau terrain de jeu.
D'un coup, au détour d'un chemin, je tombe sur une gravière déserte...
Une eau turquoise, pas un chat, il n'en faut pas plus pour que je décide d'aller voir de plus près si une ou deux écaillées ne seraient pas de sortie par hasard...
Et là, surprise, je constate que le lac abrite une sacrée population d'amours blancs (ou plutôt des chevesnes géants vu le gabarit des bestioles
) !
Ils sont tranquilles, en surface, juste devant moi, à gober les pollens.
Parmi eux, je distingue également des petites carpes.
J'en aperçois également en bordure, entre deux eaux.
Des ombres massives passent, certaines fort jolies.
C'est parti, il faut que je sorte un poisson de cet endroit.
Les poissons en surface, je troque mon waggler pour un bon vieux montage au pain flottant. J'en ai emmené une baguette avec moi, pour palier à l'éventuel problème de poissons concentrés à la surface de l'eau
L'attente ne dépassera pas le quart d'heure avant qu'un de mes bouts de pains soit engamé (méfiants ces poissons mine de rien
)...
S'en suivra un combat bien puissant, l'adversaire ne voulant rien lâcher, il fait plier ma canne à chaque rush, c'est un vrai plaisir d'accompagner ces démarrages !
Le poisson se laisse enfin épuiser.
S'en suit une séance photo très rapide, au vu de la fragilité de ces poissons ; ce dernier repartira sans encombres, non sans m'avoir douché d'un coup de caudale.
Je décide alors de prolonger ma promenade, me disant que ce plan d'eau a comme un aire de reviens-y...
Mais hélas, je découvre qu'en plus d'abriter une jolie population de petits amours blancs, ces berges sont aussi limitrophes d'un camp de manouches...
D'un pas alerte et optimiste, je prends donc la tangente avant de me faire repérer...
Finalement je ne sais pas si je retournerai sur ces berges, même si ça me démange quand même d'y tenter un petit amorçage
À bientôt !